Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Noires comme l'encre

Noires comme l'encre
Publicité
Archives
4 juillet 2008

Embrasse-moi

1000410760

Le matin se lève et je n'ai qu'une envie c'est de retrouver tes bras
Le soleil s'élève et je vois mes amis mais tu n'es pas là
Un p'tit manque de confiance me fait lever les yeux vers le ciel
Ais-je rêvé ? Etait-ce vrai ? Suis-je heureux ? Amoureux ? Où est-elle ?
Dansant dans les airs flotte encore ton parfum
Et partout sur mon corps la chaleur de tes mains
Le matin se lève et je n'ai qu'une envie c'est de retrouver tes bras
Sans tes lèvres je m'ennuie, je t'en prie embrasse-moi


Embrasse-moi sur la joue
Embrasse-moi dans tes rêves
Embrasse-moi dans le cou
Embrasse-moi sur les lèvres
Embrasse-moi toute la nuit
Je ne veux pas de répit
Entre tes bras finir ce jour
Et puiser ma force dans ton amour


Et les heures défilent dans cette journée terrible sans toi
Je marche sur un fil cherchant l'équilibre que je ne vois pas
J'entends pourtant le chant mélodieux de ces oiseaux patients
Qui murmure et m'assure calmement que tu m'attends
Ais-je rêvé ? Etait-ce vrai ? Suis-je heureux ? Amoureux ? Où est-elle ?
Cette belle demoiselle qui m'appelle, m'ensorcèle
Les heures défilent et je n'ai qu'une envie c'est de retrouver tes bras
Sans tes lèvres je m'ennuie, je t'en prie embrasse-moi


Embrasse-moi sur la joue
Embrasse-moi dans tes rêves
Embrasse-moi dans le cou
Embrasse-moi sur les lèvres
Embrasse-moi toute la nuit
Je ne veux pas de répit
Entre tes bras finir ce jour
Et puiser ma force dans ton amour


Après midi finie je reviens à la vie et mon coeur s'emballe
Je ne crains plus la pluie car c'est dans la nuit que brille mon étoile
Comme le bleu de tes yeux illuminent les cieux
Suis-je tombé amoureux ? Suis-je tombé amoureux ?
Arrivé à ta porte des fleurs à la main et l'esprit serein
C'est l'amour qui m'emporte, je te retrouve enfin
Et je n'ai qu'une envie c'est de te prendre dans mes bras
Et danser et chanter, contre toi, embrasse-moi

Embrasse-moi sur la joue
Embrasse-moi dans tes rêves
Embrasse-moi dans le cou
Embrasse-moi sur les lèvres
Embrasse-moi toute la nuit
Je ne veux pas de répit
Entre tes bras finir ce jour
Et puiser ma force dans ton amour


-- 3 juillet 2008 --

Publicité
Publicité
31 mai 2008

...

Noir. Un noir complet, comme une nuit sans Lune. Je suis aveugle et une odeur étrange m'ennivre. L'odeur de la mort. L'odeur de la peur. Une odeur agressive mais fruitée comme du miel.
Un battement de coeur.
Todom. Todom.
Ma chair se hérisse. Picotements dans la nuque.
Todom. Todom.
C'est mon coeur, même si j'ai l'impression que le son vient de tout autour.
Je sens une présence. C'est d'elle que provient l'odeur. Fruitée, agressive. Elle me frôle. Elle me touche. Je sens des doigts sur mon bras, mon front, mes jambes, mon dos. Je me rends compte que je suis nu. Je me débats, fais du vent de mes mains...
Et la lumière.
Todom.
Au début ce n'est qu'un point minuscule. Il grossit. Atteint la taille d'un poing. D'une tête. Bientôt il m'écrase, m'oppresse comme si j'étais un mur qu'il lui fallait franchir. Il finit par trouver une faille. S'engouffre en moi, parcourt mes veines pour atteindre les yeux. Il les brûle. Il les irrigue. Me rend la vue. Je hurle.
Todom. Todom. Todom.
Je me retrouve face à un Oeil blanc gigantesque. Je cours. Je fuis. Mes jambes refusent de bouger. En fait je n'en ai plus. J'essaie de me débattre mais mes bras ont disparus. Je continue de hurler. L'Oeil grossit. Il ne me regarde pas. C'est moi qui regarde. Je suis devenu sa pupille. Un battement de cils. Il me pleure. Je me liquéfie. Je tombe...
Todom. Todom. Todom. Crac.
Ca fait mal, mais j'ai retrouvé mon corps. Mon dos brûle de douleur. Il se met à pleuvoir. Je me relève mais tombe aussitôt sur les genoux. Mes jambes sont brisées. Il pleut de plus en plus. Inondation. Je patauge dans un liquide visqueux. Noir. Horriblement noir. La pluie fait un bruit immonde. Elle siffle comme autant d'obus qui tomberaient. Les gouttes s'écrasent sur mon corps. Noires. Elles me rongent. Dévorent chaque centimètre carré de peau nue. Je me transforme en ombre. Les jambes, les mains, les bras, le torse, le ventre, le cou.
Je relève la tête. L'Oeil gigantesque trône là haut et me regarde en pleurant.
Je me réveille...


-- extrait de V-Day acte premier
version non définitive --

14 avril 2008

Dormir dans le noir

tempestant_345_15_et_puis_dormir

Agony's coming up
Runnin in my soul
Here in the dark
I can see twisted glow
And my heart collapse
When they touch my fingers
In a eddy of life
I sink in their shivers


Sleeping in the darkness


Like a burning star
Memories come back
Where we're born
There's sign of a fight
And then you're here
Crossing infinity
And I wish you were just
Shining part of me


Sleeping in the darkness


The ghosts are dancing
All around me
The first of my sin
They called it envy
And then you're here
Crossing infinity
And I wish you were just
Shining part of me


Sleeping in the darkness

Les angoisses se forment
Envahissent mon esprit
Les figures difformes
Tournent autour de mon lit
Et leur corps s'enflamment
Exhalant toute une vie
Qui se transforme en larmes
Pour rejoindre l'infini


Dormir dans le noir...

-- 10 avril 2008 --

9 avril 2008

Serein

poing

Cours encore et toujours après ces instants
Qui pénétrent nos veines comme des flammes de sang
Continue à rêver, continue à pleurer
Continue de croire l'idéal incarné

Lève le poing
Montre au ciel que tu n'es pas mort
Reste serein
Puisque les étincelles jaillissent de l'effort

Pense encore à écrire quand tu te sens seul
Pense encore à elle quand le soir t'appelle
Puise en eux le courage quand gronde l'orage
La puissance du feu, l'endurance et la rage

Lève le poing
Montre au ciel que tu n'es pas mort
Reste serein
Puisque les étincelles jaillissent de l'effort

N'oublie jamais, non jamais, l'objectif fixé
D'arpenter cette vie dans un cours d'eau infini
Te laisser emporter et vibrant
Te faire relever dans le vent

Continue à rêver, continue à pleurer
Continue de croire l'idéal incarné

-- 2 avril 2008 --

30 mars 2008

Enregistrements

ange1


Petite note pour dire que j'ai recommencé à enregistrer...
Le résultat peut être entendu sur mon myspace. C'est loin d'être bon, veuillez m'en excuser, on fait avec les moyens du bord...
Je ferais une archive avec toutes ces chansons quand j'aurais fini, et la mettrais en ligne...

En espèrant que ce que fait Val vous plaise autant que ce qu'écrit Inky ^^

Publicité
Publicité
23 mars 2008

Clair de Lune

moonlight


Une voix retentit par delà les mers
Tourbillon infini d'une vie amère
Nous voilà réunis au sein de l'Enfer
Sans aucun espoir de retour en arrière

La Terre décline et danse comme une étoile
En plein coeur du spleen je pense à mon idéal
Plus aucun signe à travers ce voile
Mais où est la ligne dans cet immense dédale

Mon âme exhorte là au-dessus de l'eau
Mourir de la sorte serait-ce si idiot ?
Alors que s'emporte ce qu'il y a plus beau
Le sourire de la morte m'arrache la peau


Au Clair de Lune je sens qu'elle s'approche
Cette infortune que l'on nous reproche
Au Clair de Lune j'irais défier le Roi
Pour Toi...



-- juin 2004 retravaillé en février 2008 --
 

20 mars 2008

Alie

l_48a63c5093d1f9b4ab1ee3a30065edf4


Pour toi ma connectée du cerveau qui m'apporte toujours un peu de soleil quand j'en ai besoin
...et même quand j'en ai pas besoin :)


Dans un monde de pluie
Elle est là qui se maquille
Qui se regarde dans la glace
Cherchant après sa trace

Celui qui dans ses rêves
Danse, danse pour elle

Un frisson la parcourt
En pensant à l'avenir
Elle prend ça avec humour
Et éclate de rire

Alie, qui dans ses nuits
Danse, danse pour lui

Et elle espère un jour
Trouver un peu d'amour
Qui ressemble à ses pas
Plein de grâces et de joies

Dans un monde d'envie
Elle est là pleine de vie
Brillante et cocasse
Attendant qu'il l'enlace

Celui qui dans ses rêves
Chante, chante pour elle

Et ses yeux pétillent
Cachée sous son chapeau
Mon autre en fille
Ma connectée du cerveau

Alie qui dans mes nuits
Chante, chante la vie

Et elle espère un jour
Trouver un peu d'amour
Qui ressemble à sa voix
Quand il parle tout bas
Et elle sait quelque part
Que ce jour n'est pas si loin
Et elle garde l'espoir
Que ce jour c'est demain...


- 18 mars 2008 -

6 mars 2008

petite note sans intérêt

l_a9440c23a38c5a39dd2b317f52710ff0


Quatre jours que j'ai recommencé à écrire V-Day...
Ca me bouffe beaucoup de temps (et ma raison ^^)

Voilà, c'était juste une petite note sans intérêt...
 

16 février 2008

Le temps que je respire

silences_notes

C'est ainsi quand les nuages s'arrêtent
Moi aussi je dois me vider la tête
Par ici les souvenirs s'émiettent
Et la vie est tellement plus honnête


Laissez-moi juste un instant, un moment vacillant, un rien de temps
Pour voguer dans un grand champ de blanc, sans penser, sans regrets, pureté d'insouciant
Arrêtez-vous le temps d'un soupir, un sourire, un collyre, le temps que je respire
Avant de sauter, avant de partir, et foncer tête baissée dans une explosion de rire
.....Et foncer tête baissée dans un nouveau délire

Trop remplit trop subit trop de haines au pluriel trop d'amours de détours trop de gênes pour elle si vraiment vous voulez que je reste laissez-moi laissez-moi lâcher du lest dans quelques jours tout à vous prêtez moi quelques heures hors de tout hors des fous je me sens comme prisonnier de la cage d'escalier vacillant d'étages en étages je ne réclame qu'une pause un silence un battement de coeur une immense clémence pour un triste chanteur je veux juste évacuer un trop plein de noirceur un sang d'encre dilué à force de rancoeur un baiser un souffle un craquement d'alumette une caresse légère pour me vider la tête devenir pauvre fou sot dans l'incompris devenir ignorant face à l'infini pour redevenir enfant et réapprendre la vie

-- avril 2006 --

  

9 février 2008

Les mots éphémères

566833750



Arrête de me dire ce que je devrais faire
Arrête de me dire les mots éphémères
Arrête de parler quand je me sens si seul
Arrête je t'en prie ferme ta gueule...

Arrête de tomber je ne te relèverais pas
Arrête de hurler tu vas te casser la voix
Arrête de craquer je m'en fous maintenant
Tu sais ce qu'on dit... on oublie avec le temps

Arrête-toi là, arrête ton cinéma
Arrête tes bras, arrête de faire ça
Arrête de te perdre tu me tapes sur les nerfs
Arrête de me plaire, sors de mon univers

Arrête de pleurer tes larmes sont sèches
Arrête de cribler mon coeur de flêches
Arrête de me dire ce que je veux te voir faire
Arrête de souffir ces maux éphémères

Arrête de péter ton câble tous les soirs
Arrête de ruminer et de broyer du noir
Arrête de m'engueuler quand je ne suis pas là
Arrête de me croire à chaque fois

Arrête-toi là, arrête ton cinéma
Arrête tes bras, arrête de faire ça
Arrête de te perdre tu me tapes sur les nerfs
Arrête de me plaire, sors de mon univers

Arrête de trainer là dans mon ombre
Arrête de colorier tes mèches blondes
Arrête de souffrir, l'avenir t'appartient
Arrête le martyr je ne suis pas un chien

Arrête de m'aimer, je n'en vaux pas la peine
Arrête d'espèrer, tes déprimes sont vaines
Arrête de gueuler putain, tu fais chier
Ne comptes pas sur moi pour te pardonner

Arrête de passer pour ce que tu n'es pas
Tout le monde sait que ce n'est pas toi la proie
Arrête d'être toujours là à demander une chance
Tout le mal est fait, maintenant... silence...

Pétasse !!!

-- 2006 --

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Publicité